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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 08:12

Les maboules de Tremblard et les cinglés de Cendrillon vont mettre en commun leur folie théâtrale et jubilatoire au service d'une cause importante. Les deux troupes seront réunies pour une soirée de gala  unique, sans doute le vendredi 30 janvier 2009, au profit des Donneurs de Sang Bénévoles de Sausset-les-Pins. Dès que la ville aura donné son accord, et comme nous l'avions déjà fait l'an dernier pour l'association Vaincre la Mucoviscidose, le plus gros tapage possible sera fait autour de cet événement et vous réserverez vos places !!! Comme toutes les associations nous sommes sollicités pour participer au Téléthon ou aux Virades de l'espoir. Hélas, nous sommes des théâtreux, nous vendons des histoires, des mises en scène, des jeux d'acteurs, autant d'émotions qui nous resteraient "en carafe" dans un gymnase immense et survolté d'animations en tous genres. Alors, et puisqu'il faut se bouger un peu pour que la recherche et le confort des malades avancent, nous préférons organiser de VRAIES représentations théâtrales, dans une VRAIE salle. Nous reversons l'INTEGRALITE de la recette (et pas seulement les bénéfices) à l'association partenaire de cette soirée... et ça marche beaucoup mieux pour nos acteurs, souvent jeunes ou débutants mais aussi pour l'association partenaire. Merci d'avance à la Ville qui permet de diminuer nos frais d'organisation en mettant la salle à disposition, et bravo aux acteurs qui se collent des répétitions sur leur temps libre (ils sont chouettes les gens, moi je vous le dis !). Quant aux Donneurs de Sang, je ne vous fais pas l'affront de vous expliquer à quel point leur combat nous concerne TOUS. Allez, les acteurs, au boulot !

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 18:26
Voici le calendrier des spectacles des ateliers THEATRE ET COMPAGNIE pour la saison 2008-2009, à noter quelque part :

Du Mercredi 27 au Samedi 30 mai inclus.

Le détail vous sera communiqué en atelier. Comme d'habitude, chaque atelier jouera deux fois durant cette
5ème SEMAINE DES COMEDIES.
Si vous avez des obligations durant cette période, signalez-le au plus vite, afin que nous puissions vous programmer à une date qui vous conviendra ou vous trouver un remplaçant le cas échéant.



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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 14:10
Vous n'imaginez pas dans quel état peut se trouver un acteur avant une première. On pourrait apparenter ça (c'est le cas de le dire) à l'angoisse de la futur maman ou pire : du futur papa ! Est-ce que ça va bien se passer ? Est-ce que tout sera "normal" ? Est-ce qu'on va le trouver "beau" ? Est-ce qu'il va me ressembler ? Bref : on cogite donc on est !
Au commencement il y a Gabriele et Antonietta. Chacun vit dans un appartement d'une cité populaire de Rome. Nous sommes en mai 1938, Hitler rend visite à Mussolini, et toute l'Italie se met au garde-à-vous pour honorer l'invité. C'est ce jour-là que choisit le mainate de la famille Tiberi pour s'échapper et se poser sur le rebord d'une fenêtre... Antonietta va rencontrer Gabriele. Elle est conformiste et naïve, résignée et honorable. Il est subversif et angoissé, bouffé par le désespoir et la peur. Ils ont tant à se dire, ces deux-là.
Et puis surtout, il y a cette question : "Pourquoi ne pas rire ? Après tout, ça va très bien. Alors, pourquoi ne pas rire ?"...
La suite Samedi 15 Novembre à la Salle des Arts de Sausset... réservez par mail ou au 04 86 37 09 89. La pièce est assez dure et ne convient pas au jeune public... en revanche à partir de 13 ou 14 ans, c'est une oeuvre accessible. Idéale et nécessaire après 15 ans. Venez découvrir ce chef d'oeuvre, en n'oubliant pas, si possible, que c'est du théâtre et pas la reconstitution du film de Scola. (je ne sais pas ce que j'aurais préféré, le physique ou le talent de Mastroianni ?).

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 11:08
Toute décès brutal implique une enquête minimum. La mort de Claude Claude  entraîne l'intervention immédiate du Capitaine Igloo (Iris David) et du médecin légiste le docteur Findus (Yann Roudil). Ce sera le début d'une grande histoire d'amour vache entre ces deux personnages particulièrement perturbés. La policière tyrannique et le légiste alcoolique vont entâmer une relation ton sur ton avec l'ambiance générale de la pièce... Ces deux maboules vont se heurter à beaucoup plus timbré qu'eux : Jules Tremblard ! (photo Patrice Claire)
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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 01:21
L'intrigue de "Tremblard ne renonce jamais" repose sur la mort d'un certain Claude Claude (Thomas Arduin) victime de sa peur de ... mourir. Sa femme Françoise (Natacha Damgé) et sa belle-soeur Monique (Laura Rocher) complètent à merveille ce tableau d'une famille pitoyable, imbibée de télévision, ne vivant que par les séries américaines, les vedettes qu'elles ne croiseront jamais, les destins peu enviables de gloire météoriques. C'est au milieu de ce "troupeau lamentable" que le commissaire Jules Tremblard va s'épanouir pleinement et laisser son talent s'exprimer au-delà de l'imaginable. (Photo Patrice Claire)
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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 00:54
Jules Tremblard est né en 1995, il avait alors les traits du tout jeune Elio David. Tremblard est plus qu'un policier : c'est un flic ! Taillé dans la masse, il maîtrise tout, y compris et surtout les dossiers auxquels il ne comprend rien. C'est un savant mélange de Maigret, Bourrel, et Groucho Marx. Champion de la mauvaise foi, un tantinet cinglé, il tyrannise son éternel adjoint : Léon Nabot le bien nommé. Ce duo est librement inspiré de Derrick et Klein, les deux policiers allemands aussi mous que célèbres.La suffisance de Tremblard et la veulerie de Nabot se sont imposées
 au fil des dialogues, en un mot comme en cent : l'auteur s'est lâché !

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 12:41
Domenico Soriano (Eric Nicol) saisi, cueilli dans son confort par la vérité ! Filumena (Joëlle David)  accuse, explique, étale au grand jour sa véritable existence, ses souffrances et ses espoirs...

Trois fils (Yoann Fournier, Yann Roudil, et Elio David) cachés pendant plus de vingt cinq ans, qui ignoraient jusqu'à l'existence de leurs frères, enfin réunis par une mère écartelée dans son amour...
 
Le vieil Alfredo (Daniel Martin) ancien jockey et ami imperturbable de son vénéré patron. Il assiste impuissant à la fin d'un monde où il avait réussi à se faire une petite place confortable.
A Naples, chanter n'est pas un art, c'est une religion. Ce sera l'épreuve de vérité choisie par Domenico pour tenter de reconnaître son fils parmi les trois enfants de Filumena...
(Photos : Patrice Claire)
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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 19:01

Eduardo de Filippo, auteur de théâtre napolitain encore plus populaire chez les Italiens que Molière ne l'est chez les Français, a écrit des oeuvres drôles, tendres, féroces, et très réalistes. Eduardo parle de ce qu'il connaît : sa ville (Naples), la misère et la noblesse de ceux qu'il croise, côtoie, et finit par animer sur la scène du théâtre San Carlo. Dans l'immédiate après-guerre Naples est un chaos indescriptible. On y meurt de faim aussi sûrement que le Vésuve est toujours menaçant (dernière irruption en 1944). C'est dans ce décor triste à pleurer qu'il écrit une comédie flamboyante, déchirante, en forme de cris : "Filumena Marturano".
C'est l'histoire d'une femme qui meurt, et demande à son compagnon de devenir officiellement son mari avant de quitter cette vallée de larmes. Ledit compagnon s'exécute sans trop s'inquiéter des suites possibles à cette union. Sitôt le prêtre parti, Filumena se lève d'un bond pour féliciter l'heureux époux ! Ce dernier ne comprend pas pourquoi elle a fait toute cette comédie macâbre... Filumena lui assène alors :"J'ai trois enfants (...) Trois fils (...) et je les ai élevés avec ton argent !". Après quoi elle raconte tout : la misère, l'errance, la déchéance, et l'espoir qui surgit d'une simple phrase entendue dans la rue, alors qu'elle invectivait une statue de la Madonne : "Les enfants sont les enfants". Cette phrase donne un sens à sa vie, en fait une combattante du quotidien. Une femme asservie mais pas dupe !
La troupe du Petit-Théâtre a repris et adapté ce chef-d'oeuvre en 2007, avec un succès immédiat auprès de tous les spectateurs qui ont eu la chance d'assister aux trop rares représentations qui ont été données. On rit aux larmes, on étrangle des sanglots, on fulmine de colère, et on applaudit à tout rompre. Entre les actes, des chansons napolitaines invitent au voyage. Parlez-en à ceux qui peuvent diffuser cette pièce magnifique. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour nous !

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 16:42

Il existe presque autant de genres théâtraux qu'il y a de metteurs en scène. Beaucoup pensent avoir trouvé, d'autres cherchent éternellement le bon équilibre entre leurs passions et celles du public. Il existe sans doute aussi autant de public qu'il y a de spectateurs. Ces derniers se partagent en deux catégories distinctes : ceux qui viennent chercher quelque chose de précis, et ceux qui vont au théâtre sans savoir ce qu'ils y trouveront. Chacune de ces catégories se divise encore en deux groupes : ceux qui reçoivent et ceux qui donnent. Bref !
Et je ne vous décortique pas les acteurs et leurs sous catégories...
Quand on regarde le catalogue Théâtre et Compagnie (disponible en format PDF sur demande), on se demande quelle est l'idée maîtresse ? Quel rapport entre Feydeau, Eduardo de Filippo, Barillet et Grédy, Bernard Dimey, Serge Reggiani, et Ettore Scola ? Quel lien établir dans ma dramaturgie entre les pots de chambre de Bastien Follavoine et la gifle reçue par Gabriele sur la terrasse romaine ? Quel propos unit Lily Da Costa et Filumena Marturano ? Ce théâtre qui chante "Viens Poupoule" aussi fort que "Les loups sont entrés dans Paris" a-t-il seulement un rapport quelconque ?
Sous-jacentes, un tantinet sournoises, se profilent, bien sûr, les questions d'opportunité de ce genre de théâtre, de bon goût, et pourquoi pas, d'intelligence ou non. Revient alors l'éternelle querelle sur la mission du théâtre : pédagogique ou populaire, il faut choisir !
Bien entendu je prends tout, j'assume tout, et ma modeste expérience auprès des enfants (vingt ans cette année, tout de même) m'autorise à penser qu'on ne grandit pas dans la douleur, et qu'un enseignement, fut-il d'éducation populaire, ne se fait pas en dépit des gens. Aux salons philosophiques je préfère le théâtre forum, les salles pleines, les rires et les larmes qui n'ont plus peur de rester en carafe, entre deux tirades incompréhensibles. J'ai le souci, un tantinet raccoleur pour certains, d'attirer le public dans des spectacles faciles d'accès. J'aime à savoir que les enfants (de tous âges) se plaisent à assister à ce théâtre que je défends. J'aime les rires francs, et puis surtout :
la jubilation des acteurs qui embarque toute la salle dans un torrent d'émotion. Jubilez ! Jubilez ! Ils en retireront toujours quelque chose...
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Bien sûr, les subventions sont rares et les beaux théâtres un rien condescendants. Bien sûr les media détournent le regard avec ostentation, à part la PQR qui doit se battre pour caser un encart entre l'inauguration d'un supermarché et le tournoi de lancer de patates. Bien sûr les copains des copains, les cousins du beau-frère, les encartés de ceci, les affiliés de cela, toute la clique de ceux qui savent à quelle porte frapper. Bien sûr. Il y a belle lurette que je n'ai plus de carte nulle part,  que je n'ai plus d'appointances ( mot qui n'existe pas, mais qui est si joli), et que je ne rentre pas plus dans les grilles d'honorabilité que dans mes premiers costumes de scène. Tant pis. Il se trouvera bien quelques spectateurs en mal de jubilation pour venir contribuer à la poursuite de ma (brillante) carrière, et quelques acheteurs inspirés pour leurs contemporains. Théâtreux de tous les pays : méprisez-vous ! Y en a que ça soulage de nous savoir compartimentés, étiquettés, estampillés. C'est tellement pratique pour faire le tri ! Et puis, la carcasse fumante de l'enveloppe culturelle est de plus en plus maigre ! Alors il faut se spécialiser. Monde des spécialistes qui savent leur domaine jusqu'au bout des ongles, Copernic passerait pour un ignare de la dernière cuvée en face du moindre étudiant de 1ère année de physique ! Et peu importe que ce même étudiant soit parfaitement incapable de citer trois fleuves africains ou deux peintres hollandais : c'est un spécialiste ! Sans doute que ça rassure de s'en remettre aux spécialistes... L'acheteur se dit : je cherche "ça", qui est le spécialiste de "ça" ? et tout devient simple. Dans les Bouches-du-Rhône il existe le catalogue SAISON 13, qui répartit tout par catégorie. Personnellement je n'en vois que deux : les bons spectacles et les mauvais. Mais bon, le choix est indexé selon les spécialités : cirque, danse, théâtre, humour ! C'est tellement plus pratique... et tellement moins cher aussi. C'est presque donné ! Il ne me reste plus qu'à fonder "Théâtre Rigolo", "Théâtre Pas Rigolo", "Théâtre Chantant des Bêtises" et enfin "Théâtre Chantant des Oeuvres", comme ça je suis sûr de ne pas perturber mes interlocuteurs, acheteurs ou cataloguistes... faut aussi que je change de nom à chaque création et que je me colle des moustaches, des chapeaux, que je change de voix, que je prenne un accent. Re-Bref : Théâtre, mon beau théâtre, tu me sors par les yeux mais je n'aime que toi. Et réciproquement.
(Photo Patrice Claire - Extrait de Lily et Lily - Daniel Martin et Joëlle David)

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 19:12
Ce charmant garçon à rayures s'appelle Doug. Il connaît des petits problèmes de logement, suite à un déménagement anticipé de sa cellule d'Alcatraz ! Cette jolie blonde, un  rien désabusée, c'est Lily Da Costa, immense star de cinéma, connue dans tout Hollywood pour ses caprices insupportables et ses penchants pour la bouteille. "Lily et Lily" est une comédie boulevardière de Barillet et Grédy. Les quiproquos, les complots qui s'accumulent, les petits détails qui font les grandes catastrophes : le boulevard, quoi ! Cette pièce très drôle et rondement menée par des acteurs en pleine forme ravira les amateurs du genre, et surprendra agréablement les sceptiques. A ne pas manquer donc : Espace Fernandel - Carry-le-Rouet, DIMANCHE 19 OCTOBRE à 16h00... il y a une belle brocante annoncée sur le port... juste avant et juste après. Réservations au 04 86 37 09 89. Spectacle tous publics.
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